Dans notre Institut, la psychologie transpersonnelle relie les 4 dimensions cardinales de l’être: le corps, le mental, les relations et la spiritualité. Elles peuvent aussi etre vu comme immanence, intériorité, extériorité, transcendance. Car ces quatre dimensions constituent tout le champs de l’expérience humaine.
Une formation par correspondance est proposée pour la découvrir.
Renseignements: bienenpaix@gmail.com
La Psychologie transpersonnelle est aussi appelée holistique. C’est une démarche qui a pour objectif l’éveil de la conscience, et l’épanouissement de la personne. Elle étudie l’évolution de la conscience sur ses différents plans.
La Psychologie transpersonnelle est une vision intégrale de l’être humain qui se développa avec C.G. Jung, A. Maslow, R. Assagioli, Sri Aurobindo.
Le bien-être de l’esprit constitue un besoin fondamental. La notion de psychologie transpersonnelle est appelée à se développer dans nos sociétés.
Depuis des décennies, marqué par l’analyse freudienne, la psychologie s’intéressait au mal-être et non au bonheur.
Pourtant, certains psychologues refusent de se limiter aux problématiques. La tendance actuelle dans la littérature psychologique est de s’ouvrir à une recherche axée vers la question de comment nous pouvons accéder à un état mental positif, et réaliser le bonheur individuel.
La « psychologie transpersonelle » est un mouvement qui étudie les dynamismes du bonheur et de la transcendance.
Maslow a montré que le développement de la conscience répond à l’accomplissement de besoins qui évoluent. De là est née la compréhension que la psychologie doit inclure la thérapie jusqu’à l’éveil spirituel.
Théorie récente, la psychologie évolutive n’en est pas moins enseignée dans les programmes universitaires aux Etats-Unis après avoir pris une place dans la clinique. Elle permet à l’individu sensibilisé aux nouveaux outils psychologiques de se servir de son énergie personnelle et de l’appliquer à des domaines spécifiques afin d’accroître son bien-être.
La psychologie transpersonnelle adopte une conception positive de la nature humaine. Elle n’adhère pas au point de vue de Freud, selon lequel les gens sont essentiellement soumis à des pulsions destructrices qui proviennent de leur inconscient et qu’il faut contrôler. Elle opte plutôt pour un fondement selon lequel les individus sont mus par une force constructive. Les peurs ne sont que des mécanismes de protection de la vie, les névroses sont perçus comme un appel à un équilibre intérieur, etc. Ainsi, la psychologie transpersonnelle adopte une vision de la santé qui ne réfère pas exclusivement à l’absence de maladie mentale. Elle rejoint en ce sens les démarches Jung, Frankl et Assagioli. Sa démarche est synthétique, elle propose un chemin de maturation.
La psychologie transpersonnelle ouvre la recherche psychologique vers la dimension spirituelle de l’existence. Son domaine regroupe donc toutes les expériences de la conscience humaine, en étudiant plus particulièrement les états et les processus par lesquels les gens ressentent les profondes expériences dites spirituelles. Pour marquer son caractère ouvert, certains spécialistes utilisent le terme de psychologie évolutive.
Cette démarche de la psychologie explore les possibilités latentes de l’être humain. Les différents plans de conscience sont explicités et reconnus ( métaconscient, supraconscient, hyperconscient, etc…)
La psychologie transpersonnelle est évolutive et spirituelle, elle étudie les domaines de l’estime de soi, de l’amour, de la créativité, du dépassement de soi, du bonheur, de la transcendance . . . La psychologie transpersonnelle est une école qui se veut universelle, intégrative et globale. Elle rejoint la sagesse chinoise de Mencius, et les connaissance du Védanta.
Même si elle est encore peu connue, elle constitue un mouvement qui regroupe des praticiens et chercheurs adoptant une perspective positive et évolutive. Cette thérapie s’appuie sur l’étude des éléments positifs présents dans l’existence d’un individu et s’attache à « l’amélioration du bien-être et de la qualité de vie ».
« Le Transpersonnel apporte une vision globale de l’être humain et de la vie » (Descamps)
«Quand les noeuds du coeur se dénouent, la conscience retrouve sa plénitude» (Trungpa)
« Environ 40 % de votre bonheur sont hérités de vos parents (leur influence à tous les niveaux). Les autres 60 % sont composés de critères spécifiques et universels qui vont de la santé aux schémas relationnels, en passant par les objectifs à atteindre ». (Dr Frisch)
Nous avons tous en nous une aptitude naturelle au bonheur et, dans une large mesure, il nous appartient de décider si nous allons, ou non, lui donner sa chance.
« Et si on décidait… d’être plus heureux ? L’optimisme rend plus imaginatif. T. Amabile consacre sa vie à comprendre les mécanismes de la créativité. Avec ses étudiants, elle a étudiée 238 personnes travaillant sur des projets créatifs dans plusieurs secteurs. Sa découverte: La créativité est intimement liée à la joie. Les gens ont plus de chance de trouver la bonne idée quand ils ont été heureux la veille. C’est un cycle vertueux. La joie d’une journée est un bon indicateur du niveau de créativité de la suivante.
Sans optimisme, impossible d’espérer changer la face du monde. Ou, plus modestement, de faire bouger la société. Ce qui donne le moral aux gens, c’est le sentiment de pouvoir agir sur leur environnement. L’optimiste, c’est celui qui voit un problème et cherche à le résoudre. Il est facile d’être pessimiste. L’optimisme est de volonté. «
La VOIE évolutive s’intéresse à la prise de conscience du rôle destructeur de notre égoisme et la nécessité de son dépassement. Elle implique la non-violence, le détachement, l’attention, la créativité, la bienveillance inconditionnelle, l’art de voir et d’écouter. Elle conduit à l’harmonie entre le cerveau, le cour et les mains.
L’apparition de la psychologie évolutive est une conséquence des recherches en psychologie transpersonnelle, qui prennent en compte l’inconscient supérieur.
Véritable voie d’éveil spirituel, la psychologie évolutive peut s’étudier par correspondance .
TRANS-PERSONNEL = dépassement de la notion ordinaire de personne et d’égo, pour accéder au Soi ou à l’Absolu.
Aujourd’hui, nombreuses sont les démarches qui évoquent la conscience. Cela marque réellement une évolution dans la connaissance humaine.
Le bien-être, le travail sur soi, la quête du bonheur et l’estime de soi sont des sujets d’actualité en cette période où l’être humain découvre la complexité de la vie et l’interdépendance des choses.
Cette prise de conscience constitue une étape primordiale pour tous ceux qui s’ouvrent à une autre perception du sens de l’existence.
La Spiritualité = une quête vers la lumière
Si l’on regarde les différentes voies d’exploration de la conscience, nous voyons à la fois toute la richesse et toute la limite de la psychologie freudienne. Bien que fascinante, elle semble étriquée. Elle oublie le corps, elle oublie l’âme.
Sri Aurobindo et Karl Gustav Jung, deux chercheurs de la psyché humaine ont parcouru sur une même période un chemin d’étude et d’évolution interne. Leur existence s’est déroulée dans des lieux géographiques éloignés (La Suisse et l’Inde) mais ils ont suivi un même trajectoire de recherche, d’enseignement et d’élévation de la connaissance de la psyché humaine.
Aurobindo à 38 ans, conscient que tout ce qu’il a effectué jusque là va être continué par d’autres et mènera à la liberté de l’Inde, se consacre complètement à l’enseignement spirituel ainsi qu’à des recherches sur la conscience humaine. Les quelques disciples qui se groupent autour de lui vivent dans une grande misère pendant les premières années à Pondichéry.
Entre 1914 et 1920 il écrit énormément et publie presque la totalité de son oeuvre c’est-à-dire près de cinq mille pages. Puis, après ces six années, il considère qu’il a suffisamment écrit et se consacre à sa correspondance avec ses disciples ainsi qu’à la rédaction de l’épopée de Savitri, que l’on peut considérer comme un cinquième Veda dans lequel Aurobindo transmet l’histoire de l’évolution terrestre et universelle ainsi que sa vision de l’évolution future. Mère, Mirra Alfassa, une française, le rejoint et travaille avec lui avant de fonder Auroville.
C.G Jung fut le premier à utiliser le terme transpersonnel dans l’un de ces articles. Il est considéré comme le précurseur de la psychologie transpersonnelle.
Jung, très marqué par les philosophies orientales et par ses propres expériences, nous propose un autre modèle. Il introduit dans l’inconscient les notions de l’ombre, de l’animus et de l’anima, qui sont respectivement la dimension masculine et la dimension féminine présentes chez la femme et chez l’homme.
C’est dans la pensée orientale qu’il trouve cette science de la complémentarité, et plus exactement dans ces descriptions du yang atteignant sa force la plus grande pendant que le yin croit à l’intérieur de lui. Ce jeu des polarités lui inspire un modèle psychologique d’une grande souplesse grâce auquel pourront enfin s’expliquer ces cas de patients dont l’inconscient (yin) réagit soudain par une crise névrotique inattendue au moment même où le conscient (yang) est au plus haut de sa forme et en pleine possession de ses moyens.
Mais, Jung, passionné par cette figuration chinoise des évolutions, y puisa un concept clé de sa psychologie : le dépassement des conflits intérieurs. Pour lui, en effet, les problèmes psychologiques graves restent insolubles par le moi, dans la mesure où ce n’est évidemment pas le moi limité et fractionné qui saurait jamais les résoudre. En revanche, ils peuvent être dépassés, puisque ce moi semble tout de même capable d’accepter de laisser agir le soi en lui. Et c’est ici toute la sagesse, chinoise et universelle, du wou-wei, du non-agir, que Jung veut réactualiser. Dans le domaine psychique, il faut pouvoir laisser advenir, affirme-t-il, ouvrant ainsi la voie à la notion d’autoguérison psychique qui sera par la suite si chère à Grof.
Jung élargit aussi la notion de l’inconscient individuel en découvrant l’inconscient collectif qui est structuré par les archétypes inconscients, les mythes et les symboles universels, héritage profond de l’humanité. Et il postule l’existence du Soi qui serait comme un centre unificateur de toutes les dimensions de l’être humain. Ce soi est très semblable à l’atma (âme) des indiens.
Il travaillera toute sa vie à une représentation de la psyché humaine dans sa complexité, à savoir ses rapports à la société, aux mythes, aux archétypes et aussi à la spiritualité. A la suite de Jung, de nombreux chercheurs ont contribué à l’élaboration théorique de la psychologie transpersonnelle.
Jung, considère la personne avec ses quatre dimensions corps, coeur, pensée, âme. C’est l’intégration des quatre niveaux de conscience: physique, émotif, mental et spirituel qui conduira à la plénitude.
Cette nouvelle psychologie poursuivie par Fromm, Frankl, Seligman, est révolutionnaire dans son approche. Elle s’intéresse à ce qui rend les gens heureux, et aux phénomènes d’expansion de conscience. La psychologie transpersonnelle estime que le bonheur individuel n’est pas une attitude égoiste mais sert l’intérêt général. De fait, les gens heureux ont davantage tendance à effectuer des tâches bénévoles, à donner aux oeuvres caritatives, à apporter leur contribution à la communauté de multiples façons. Ce sont là des expressions de l’innocente beauté qui demeure en tout être. On l’appelle « le soi » ou « l’âme ».
La paix intérieure est un indicateur bien plus efficace que le quotient intellectuel pour évaluer les résultats de l’existence (réussite professionnelle et conjugale, bonheur en général) Mais avant tout la paix intérieure permet un épanouissement de l’âme. Cela se manifeste par un désir et un besoin de créer du bien-être dans la vie. Dans la vision des philosophes grecs l’âme représente la psyché. Selon les psychologues transpersonnels, l’âme est le Soi, cette dimension éternelle de la conscience.
L’âme se manifeste par l’amour, par l’intuition… La gratitude et le pardon sont également des manifestation de l’âme, donc des facteurs de bonheur. Selon plusieurs études récentes, les individus qui disent éprouver de la reconnaissance que ce soit envers les autres, Dieu, la nature ou la providence ont tendance à être en meilleure santé, à mieux réussir leur vie professionnelle et à être moins dépressifs que la moyenne de la population.
La psychologie trans-personnelle est concerné par ce qui existe au-delà du petit monde de la personnalité. Point de rencontre de la psychologie contemporaine, des voies spirituelles et des dernières découvertes scientifiques en matière de réalité, elle présente une ouverture à toutes les voies favorisant la croissance de l’homme.
En tant que pratique, cette approche a pour objet le plein éveil de la conscience. Ainsi le mouvement transpersonnel déborde du cadre de la psychologie individuelle pour toucher toutes les sphères de l’activité humaine – société, écologie, philosophie, éducation, etc…
Roberto Assagioli (1888-1974), ami de Jung définit une synthèse de la psyché . L’approche de développement personnel qu’il conçoit vise l’intégration des quatre dimensions: corps, émotions, intellect et âme.
Son approche cherche à faire l’unité des éléments conflictuels par un travail de reconnaissance, d’acceptation et d’intégration.
Ce processus peut s’accomplir, disait-il, grâce à une force naturelle et profonde d’unification que nous possédons tous (appelée le Soi).
Ouverture d’esprit, fluidité, humanisme, compassion, créativité, engagement actif dans la société, ce sont là les aptitudes que la psychosynthèse se propose de développer chez l’être humain, en vue d’un épanouissement et d’une réalisation personnelle.
Il reconnait que l’univers est organisé de manière à favoriser l’évolution de la conscience . Il suppose aussi que l’âme (le Soi), qui serait d’essence divine, cherche constamment à croitre da ns la conscience du moi.
Pour surmonter les conditionnements qui l’empêchent d’atteindre la plénitude de ses capacités essentielles, la personne doit d’abord les trouver et les reconnaitre sans les juger et encore moins les combattre – puis se dés-identifier d’eux.
Le travail de psychosynthèse amène aussi l’individu à analyser les désirs refoulés de son inconscient inférieur, à clarifier les choix de son moi conscient, et à être réceptif aux aspirations créatives et aux intuitions de son inconscient supérieur
La démarche d’Asaggioli consiste à aider l’individu à prendre conscience de ses multiples sous-personnalités inconscientes , à les apprivoiser, et à en réaliser la synthèse .
La méditation, l’écriture, des exercices de libération corporelle, de visualisation, de créativité, peuvent être utilisé.
Il prend en compte toutes les situations de la vie intérieure, familiale, sociale � comme autant de voies d’accès.
Ajoutons qu’Asaggioli accorde à la volonté un role central dans le processus d’activation thérapeutique . Qu’elle paraisse l’alliée de notre projet de vie ou qu’elle semble s’y opposer, la volonté est toujours une importante manifestation du moi.
Sans le pardon, la vie est gouvernée par un cycle sans fin de ressentiment et de rancoeur .
« La Psychosynthèse n’est pas une tâche qui peut être achevée, menant à un résultat final et statique, comme la finition d’une construction. La Psychosynthèse est un processus vital et dynamique, menant à des conquêtes intérieures toujours nouvelles, à une intégration toujours plus large ».
Le principe fondamental est que l’homme doit, avec courage, prendre conscience de tous les aspects inférieurs, obscurs, de son propre être, (que Jung a appelés l’ombre ), et les intégrer ensuite dans sa personnalité consciente. Autrement dit, pour créer un équilibre de nos fonctions psychiques et arriver ensuite à atténuer l’effet que cette zone d’ombre peut avoir sur nous, sur nos comportements. Cette reconnaissance et cette inclusion, sont des actes d’humilité et de puissance tout en même temps. Celui qui a le pouvoir de prendre conscience des cotés les plus bas de sa personnalité, sans en être submergé, accomplit une véritable conquête spirituelle.
Bibliographie:
Psychosynthèse, principes et techniques, épi éditeurs, Paris, 1976.
La Volonté libératrice
Pour l’harmonie de la vie – la psychosynthèse
Abraham Maslow (1908-1970) compte parmi les plus importants psychologues américains. Il fut en particulier la figure de proue de la psychologie humaniste et transpersonnelle.
Il a enseigné dans plusieurs universités et a présidé l’American Psychological Association à la fin de sa vie. Il a écrit plusieurs livres, dont L’accomplissement de soi et Vers une psychologie de l’etre.
Selon Maslow, les motivations d’une personne résultent de l’insatisfaction de certains de ses besoins
Ses travaux permettent de classer les besoins humains par ordre d’importance en 5 niveaux. ce classement correspond à l’ordre dans lequel ils apparaissent à l’individu; la satisfaction des besoins d’un niveau engendrant les besoins du niveau suivant.
L’idée est qu’on ne peut agir sur les motivations « supérieures » d’une personne, qu’elle soit adulte ou enfant, qu’à la condition expresse que ses motivations primaires (besoins physiologiques et de sécurité) soient satisfaites.
Base des théories humanistes: l’humain est vu comme un être fondamentalement bon se dirigeant vers son plein épanouissement (l’actualisation). Cette approche insiste sur l’importance de la conscience. Le but recherché par le psychologue humaniste est donc de permettre à tout individu de se mettre en contact avec ses émotions, ses perceptions, ces désirs afin de se réaliser pleinement, c’est-à-dire, atteindre l’actualisation de soi. Pour Maslow, le comportement manifeste notre désir conscient de croissance personnelle.
Les humanistes soulignent que certains individus peuvent tolérer la douleur, la faim et beaucoup d’événements qui sont sources de tension pour atteindre ce qu’ils considèrent comme un accomplissement personnel. Selon Maslow, les besoins humains sont organisés selon une hiérarchie où, à la base, on retrouve les besoins physiologiques élémentaires et à son sommet, on retrouve les besoins psychologiques et affectifs d’ordre supérieur. Ce sont ces besoins qui créent la motivation humaine.
Nous garderons la présentation habituelle sous forme de pyramide de la hiérarchie des besoins de l’homme définis par Maslow (même si la réalité n’est pas aussi statique,)
La première observation que l’on peut faire devant une pyramide c’est que, pour qu’elle tienne droite, elle doit avoir une base solide, car une erreur de construction du soubassement entrainera un affaissement de l’ensemble.
De même à chaque étage une anomalie de construction aura pour conséquence un effondrement des étages situés au-dessus et ainsi de suite jusqu’au sommet.
Mais, également, une faille étendue et profonde peut, à n’importe quel étage de la pyramide, avoir un effet destructeur de l’ensemble. Cette digression architecturale, permet une première approche de l’interdépendance des besoins.
– A la base de la pyramide on retrouve les besoins de maintien de la vie (respiration, alimentation, élimination, maintien de la température, repos et sommeil, activité musculaire et neurologique, contact corporel, vie sexuelle). Ces besoins sont fondamentaux.
En effet, un manque, une privation aura obligatoirement un impact sur les autres besoins, car la construction des étages supérieurs est alors impossible (ex : enfants du Sahel ; mais aussi une grande partie de l’humanité)
– L’étage au-dessus représente les besoins psychologiques : de sécurité (protection physique et psychologique, emploi, stabilité familiale et professionnelle), de propriété (avoir des choses et des lieux à soi) et de maitrise (pouvoir sur l’extérieur).
Un « chomeur », n’ayant pas de sécurité ne pourra pas facilement construire l’étage supérieur. De plus, si ce demandeur d’emploi ne touche pas d’indemnisation il aura des problèmes pour assurer ses besoins de maintien de la vie et la pyramide humaine s’écroulera.
– Le 3ème étage est représenté par les besoins sociaux : d’affectivité (être accepté tel que l’on est, recevoir et donner amour et tendresse, avoir des amis et un réseau de communication satisfaisant), d’estime de la part des autres (être reconnu comme ayant de la valeur) et d’appartenance (on vit en société et notre existence passe par l’acceptation des autres avec leurs différences, ainsi que par l’appartenance à un groupe).
Si ces besoins de base sont satisfaits, il y a apparition, selon ce que l’on appelle le principe d’émergence, d’autres besoins dits besoins secondaires de développement, qui sont plus de l’ordre de la réalisation de soi, comme être libre, que du comblement de manques.
– Le quatrième étage, c’est le besoin d’estime de soi-même : sentiment d’être utile et d’avoir de la valeur, point de départ de l’acceptation de soi et du développement de l’indépendance.
– Ce besoin une fois satisfait, on peut alors accéder au sommet de la pyramide, arriver à la réalisation de soi (accro’tre ses connaissances, développer ses valeurs, « faire du neuf », créer de la beauté, avoir une vie intérieure) et, « devenir ce que nous sommes « .
Chez de nombreux individus, ce besoin d’actualisation de soi comprend les besoins de compréhension cognitive (nouveauté, exploration, connaissance) et les besoins esthétiques (musique, art, beauté, ordre).
La psychologie transpersonnelle, dans son approche thérapeutique s’appuie sur cette pyramide des besoins pour accompagner l’évolution des individus.
Bibliographie:
– L’accomplissement de soi : De la motivation à la plénitude
– Etre humain, la nature humaine et sa plénitude
– Vers une psychologie de l’être, éditions fayard
Origine
Comment répondre à la question « Qu’est-ce que le Transpersonnel ? ».
La plus simple est de comprendre qu’il existe différents courants et diverses conceptions possibles du transpersonnel. Pour répondre de façon objective il vaut mieux reprendre l’histoire du mouvement transpersonnel.
Le transpersonnel est à la fois un terme récent et une réalité très ancienne, car il s’ancre dans toute l’ancienne spiritualité.
Le mouvement transpersonnel a été fondé dans les années 60, mais fondamentalement il existait depuis des siècles dans tout le travail des mystiques d’Orient et d’Occident.
On ne peut pas définir le transpersonnel sans reprendre l’histoire de la spiritualité en Occident, de même qu’on ne peut pas en rester à l’ancienne conception de la spiritualité sans préciser qu’elle débouche dans le Transpersonnel. Le Transpersonnel est une des voies les plus directes pour accéder à la spiritualité sans avoir l’obligation de passer forcément par une religion.
Le transpersonnel est le dépassement de la notion de personne.
Ce mot, employé par Emmanuel Mounier dès 1947, a connu un succès universel dans les années 70 avec l’étude des états modifiés de conscience. Le terme de « transpersonnel » qui a été choisi en 1969 par Abraham Maslow et défini très précisément par lui dans ses livres et articles (1964, 1968, 1971).
Sa définition est simple et claire, sans aucune équivoque. Il commence par une étude des motivations humaines qu’il classe hiérarchiquement en cinq niveaux : physiologique, de sécurité, d’intégration, d’estime de soi et de réalisation de soi.
C’est alors, qu’après une étude des expériences des sommets (peak-experience ), il découvre un sixième besoin, celui du dépassement de soi. Ce niveau supérieur regroupe toutes les expériences de dépassement de la personne humaine vers la Transcendance qu’il nomme un transpersonnel. Par delà le cinquième besoin d’actualisation de soi, se situe donc un besoin inaliénable de transcendance, le besoin d’une vie signifiante (value-life) qui, par delà les limites habituelles de l’identité humaine, pousse à se mettre au service des autres.
Ce niveau suprême est tellement important pour Maslow que l’on ne peut plus parler à son sujet de besoin ou de motivation, mais de métabesoins (metaneeds ) ou Besoin-Etre (Being-needs, B-needs ).
Ce sont les besoins de Vérité, de Beauté ou de Transcendance, qui constituent donc l’expérience des Valeurs.
***
Jiddu Krishnamurti est un grand philosophe et pédagogue, (1895,1986). Il a diffusé son enseignement et ses conseils dans le monde entier sous forme de causeries, d’entretiens et de lettres qui ont été publiés dans de nombreux ouvrages. L’enseignement de Krishnamurti repose sur l’observation des obstacles et des conditionnements qui aliènent l’esprit. Pour lui la vie est une réalité sans limite car elle englobe l’univers tout entier avec les hommes, la nature, les animaux, le ciel, etc… Tout ce qui existe constitue la vie et nous faisons donc partie de cette vie illimitée, de ce tout. Le conditionnement, nos petites croyances personnelles, nos attachements, notre petit moi mesquin individualisé nous empêchent de percevoir l’unité et l’immensité de la vie, du monde.
« La vérité est un pays sans chemin. L’homme ne peut l’atteindre par le biais d’aucune organisation, d’aucun credo, d’aucun dogme, d’aucun prêtre, d’aucun rituel, ni par le biais d’aucune connaissance philosophique ou d’aucune technique psychologique.
Il doit la découvrir dans le miroir de la relation, dans la compréhension des contenus de son propre esprit, par l’observation et non pas par l’analyse intellectuelle ou la dissection introspective. »
« Quand l’homme percevra le mouvement de sa propre conscience il verra la division entre le penseur et la pensée, l’observateur et l’observé, l’expérimentateur et l’expérience. Il découvrira que cette division est une illusion. Alors seulement apparait la pure observation qui est vision directe, sans aucune ombre provenant du passé. Cette vision pénétrante, hors du temps, produit dans l’esprit un changement profond et radical. »
Krishnamurti n’élabore pas de nouvelles théories ou de nouveaux concepts. Il remet en cause la pensée en tant qu’instrument de recherche intérieure.
« La pensée est temps. La pensée est née de l’expérience, du savoir, inséparables du temps. Le temps est l’ennemi psychologique de l’homme. Notre action est basée sur le savoir et donc sur le temps, ainsi l’homme se trouve toujours esclave du passé. »
» C’est dans l’observation que l’on commence à découvrir le manque de liberté. La liberté se trouve dans une attention vigilante et sans choix au cours de notre existence quotidienne. »
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Nous avons tous fait l’expérience de coïncidences troublantes qui semblent ne pas être le simple hasard. Nous avons tous rencontré » par hasard « , à des moments précis de notre vie, des personnes qui ont radicalement réorienté notre existence. , C’est comme si une force invisible orchestrait notre destin dans un but qui échapperait à notre conscience. Vous ne venez pas dans un ashram par hasard. Vous y êtes appelé, même si vous ne vous en rendez pas compte.
Ces moments particuliers de coïncidences surprenantes furent appelés synchronicité par , Carl Gustav Jung.
L’évènement qui permit la découverte de ce phénomène de synchronicité est celui d’une rencontre avec une patiente. Très instruite, celle-ci avait tendance à trop rationaliser ce qui lui arrivait. Cela rendait sa psychanalyse inefficace. Son intellect rigide, était fermé. Et Jung ne parvenait pas à la faire progresser vers une compréhension un peu plus humaine du monde. Un jour elle raconte un rêve à Jung dans lequel elle reçoit un scarabée d’or. Au même moment, un bruit étrange se fait entendre à la fenêtre et Jung va l’ouvrir. Il aperçoit alors un scarabée qui s’y trouve (chose qui n’arrive jamais), le saisit et le montre à sa patiente: « Le voilà votre scarabée » dit-il, attrapant l’insecte qui venait de se cogner contre la vitre. Le choc ressenti par la patiente à cette vue eu pour effet de générer chez elle un déblocage émotionnel, qui aida grandement à la poursuite de sa thérapie.
Ce ne sont cependant pas ces évènements plus ou moins imputables au hasard et relativement subjectifs qui justifient à nos yeux la nécessité de rechercher une théorie physique de la synchronicité.
Ce sont des évènements encore plus puissants dans leur improbabilité et dans leurs conséquences, par exemple des cascades de coïncidences significatives qui changent une vie profondément, que différents auteurs ont relaté.
L’un des aspects du caractère le plus intriguant des synchronicités est qu’il semble aujourd’hui de plus en plus admis qu’il soit possible de les provoquer, ce qui en ferait ainsi un phénomène reproductible qui ouvre la porte à une possible approche scientifique donc expérimentale.
Jung constata l’occurrence parfois de correspondances entre ce que vit et éprouve un individu dans sa vie intérieure avec des événements externes de la réalité concrète.
Retenons que dans la perspective de Jung, une synchronicité est la rencontre simultanée de deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité directe, mais dont l’association prend un sens très concret pour la personne qui les perçoit.
La Voie de la douceur
La sophrologie transpersonnelle (ST) étudie la conscience jusque dans sa dimension spirituelle. Non pas comme un savoir théorique, mais une expérience d’éveil aux états de conscience modifiée. Il s’agit d’une voie intégrale et douce.
Nous pouvons évoluer en douceur. Les sources de la sophrologie se retrouvent dans la Grèce antique et en Inde avec le yoga-nidra. Nous pouvons reconnaitre aussi que les principes philososophiques et les techniques qui fondent la sophrologie se retrouvent dans differentes approches traditionnelles.
Dans les années 60 cette méthode a été codifiée par Caycedo, qui l’a définit comme une science. Elle s’est ensuite diversifiée et développée dans de multiples directions. Les Drs Abrezol, Donnars et Jezic l’orientant résolument vers les dimensions « supérieures » de la conscience. Une science (latin scientia, « connaissance ») est un ensemble de savoir et de connaissances, d’une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminée, et fondées sur des relations objectives vérifiables et reproductible. Une science ne peut être figée, elle évolue, s’étend, s’affine.
L’éveil et l’harmonisation de la conscience sont les objectifs de la sophrologie transpersonnelle. Ce processus s’effectue en douceur avec les 4 degrés de la ST. Patrick Vigneau a ajouté à la sophrologie la dimension transpersonnelle, proposant une démarche intégrale. En 2005, il a fondé l’Institut de formations transpersonnelles, pour marquer son dynamisme spirituel. Puis rédigea de nombreux livres pour en poser les bases. La sophrologie transpersonnelle rassemble les pièces du puzzle des spiritualités, religions, philosophies et traditions qui s’intéressent à la conscience. Dans cette perspective, il relève qu’au-delà de leurs différences, certaines de ces voies convergent vers la même invitation pour l’Homme à réaliser une évolution pour atteindre l’Unité profonde (également appelée le Soi), au delà du moi fragmenté. En ce sens, la sophrologie propose une méthodologie intégrative par son caractère vivantiel. Et c’est cette spécificité fondamentale qui nous permet de nous transformer, de quitter notre conscience ordinaire et d’accéder à un niveau de conscience plus éveillée.
Le processus Vivance
La Vivance exprime l’expérience consciente de la vie en train de se vivre.
C’est la puissante sensation de l’essence de la vie. C’est l’expérience que nous pouvons faire de la Vie en train de se manifester dans son jaillissement immédiat.
Experience transformatrice
Etes vous prêt à faire l’expérience d’une vie plus détendue, plus libre, plus joyeuse ? C’est l’objectif que vous propose le Processus Vivance, pour une vie plus souriante! Il s’agit d’une démarche unique de relaxation, de méditation et de clarification permettant de résoudre les problèmes journaliers aux des traumatismes anciens. A l’aide du processus, nos pensées et nos croyances générant du stress et de la souffrance sont mises en lumière, et nous pouvons trouver en nous-même nos propres réponses et ne plus souffrir inutilement.
Outils
> La respiration est le lien entre le corps et l’esprit. Une fois que nous comprenons cette connexion, nous pouvons apporter des changements dans nos habitudes mentales et comportementales en modifiant consciemment notre rythme de respiration. Par des techniques spécifiques il devient facile d’évacuer le stress, la colère, l’anxiété, la dépression et l’inquiétude, et aussi de se libérer du passé, laissant l’esprit complètement détendu et plein d’énergie.
voir:
http://krishnamurti.fr.gd/
http://krishnamurti.populus.ch
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