ASHRAM

La Ligerie est tout à la fois un ermitage pour des retraites en silence, un ashram pour l’Atma yoga et un centre de formation transpersonnelle.

Dans l’Inde ancienne, les âshrams étaient d’abord des ermitages retirés dans la nature ( jungle, désert ou montagne), où les sages vivaient dans la paix et la tranquillité, loin des agitations et illusions du monde. En ce lieu pouvaient etre accueillis quelques disciples.

Si l’ashram servait à l’intériorisation spirituelle, il était aussi utilisé pour l’éducation par un maitre où des élèves séjournaient pour suivre un enseignement. On utilise aussi dans ce cas, le mot gurûkula – de gurû, (enseignant, professeur) et kula, (famille) – pour désigner autant la famille biologique du gourou que le groupe de ses élèves.

« Je suis venu, chaque année, pendant 18 ans vivre auprès de Maa, dans sa demeure, c’est par ce contact au quotidien que j’ai appris l’essentiel. » (Patrick/Priyananda)

Donc un ashram est un espace de vie et généralement de silence, où pratiquer le yoga, la méditation, rencontrer un sage, pour évoluer et grandir spirituellement. Les ashrams étaient situés à l’extérieur des villages ou des villes dans un endroit calme et paisible. Aujourd’hui de nombreux ashrams sont devenus des hôtels pour une sorte de tourisme spirituel. Mais traditionnellement le disciple ou élève venait vivre dans la maison du maitre, ou à coté, pour apprendre à son contact. Cela pouvait aussi bien concerner un art (musique, danse) que le yoga.

Le concept d’Ashram est en fait particulier. Il peut être comparé à un monastère, mais la comparaison n’est pas juste car les ashrams ne sont pas un lieu de résidence des moines, même s’il peut y en avoir, mais sont ouverts et accessibles à tous et à chacun. Des personnes de tous horizons, peuvent visiter et séjourner dans un ashram. Mais l’important est la fonction de l’ashram qui est originellement un lieu de retraite et de silence.

voir https://www.atma-yoga.eu/

Le but d’un séjour en ermitage à l’ashram étant Parinam, la transformation.

Transformation qui est stimulée par un temps d’intériorisation profonde.

C’est par le terme parinâm que le Yoga désigne le changement la transformation, la métamorphose, la chrysalidation. Il y a un « retrait » du monde nécessaire, le temps d’un apprentissage vital. Retrait qui peut être vu comme la phase de chrysalide qui permet à la chenille de devenir papillon.

Le mot PARINAM revêt plusieurs aspects, à la fois :

  1. l’action de changer à associer à tout processus de maturation, d’évolution, de développement naturel, de métamorphose et
  2. les conséquences du changement, avec les difficultés et le dénouement.

Parinama indique aussi la possibilité latente d’évolution vers une nouvelle vie, qui vient s’inscrire au cœur de de la condition humaine. Le point de départ du Sâmkhya est en effet la constatation que les êtres humains sont assujettis à une souffrance fondamentale dont l’impermanence – qui est l’une des conséquences du changement – est la cause.

Pour ceux qui ont une réelle aspiration spirituelle, s’engager dans un travail intérieur de transformation nécessite une procédure particulière .


Le processus Chrysalidation conduit à une réelle transformation

Sadhana

L’aspiration spirituelle est quelque chose de fragile au début, elle est une petite flamme qui est facilement éteinte. Cette aspiration doit se nourrir de pratiques, d’enseignements et de rencontres. Il faut être clair, une démarche spirituelle ne consiste pas à simplement accumuler des lectures ou des conférences. Il y a souvent confusion entre thérapie et développement spirituel. Si un soignant est lui-même engagé dans une voie spirituelle, alors se posera un problème d’un autre ordre : le thérapeute aura toutes les chances d’être vu par le patient comme un gourou. C’est presque inévitable. Il n’est pas si facile en pratique de se dégager de ce genre de projection.
Et vous y serez confrontés. A vous d’être vigilant.
Saint jean de la Croix s’élevait fortement contre les dégâts causés aux âmes par des directeurs spirituels incompétents : il leur reprochait d’avoir une vie spirituelle tiède et une connaissance principalement intellectuelle des différentes étapes de la vie intérieure.
Aujourd’hui se pose un problème semblable et différent avec le développement des approches de médiumnité. Nous trouvons de nombreuses personnes se présentant comme conseiller ou thérapeute ou praticien d’une technique, mais qui n’ont qu’une approche énergétique de l’humain. Le piège du guru système est là. Le patient va voir celui qui sait et qui fait à sa place.
Nous ne sommes pas là dans l’approche transpersonnelle, qui au contraire accompagne et aide l’autre à grandir en liberté, en autonomie, en sagesse.
Au point de départ de tous nos comportements et de tous nos choix se trouvent nos motivations. La motivation, c’est l’énergie qui nous anime. Sans elle, tout nous semble fade, gris, sans relief… et nous n’avons plus goût à rien.
Nos actes dépendent de motivations intimes, mais ces motivations sont trop souvent refoulées, dérobées au contrôle conscient. Dès lors, il convient de les découvrir.
Comment ? Par les pratiques de la sadhana intégrale.

LA SADHANA de l’Atma yoga est un processus de découvertes d’autres paysages intérieurs. Derrière ce monde de la matiere et du mental, existent d’autres espaces de conscience.